Le deuil et l’enfant : les 6 principes importants à prendre en compte

L’enfant comme les adultes est confronté à des pertes, des deuils, des séparations. Être en deuil lorsqu’on est encore petit représente une grande épreuve dont on ne peut pas mesurer les effets à long terme. Avant d’aller plus loin et de tenter de comprendre la réalité du deuil aux différents âges de notre vie, il est important de poser six principes de bases qui permettent de situer le problème du deuil dans la vie de l’enfant.

1. le deuil et une réaction normale suite à toute perte.

Lorsqu’une personne meurt, ses proches passent par le deuil. Ceci est vrai pour tout être humain de sa naissance à sa mort. Cette réaction varie en intensité et dans ses manifestations d’une personne à l’autre.

2. Chaque adulte vit son deuil d’une manière unique, chaque enfant vit son deuil à sa manière.

Deux nombreuses théories ont été élaborées pour expliquer le chemin du deuil. Cependant, aucun livre, aucun article ne peut prédire comment un deuil se déroulera. L’important consiste à accompagner, à écouter et à apprendre de l’endeuillé comment il veut ou ne peut vivre cette épreuve.

3. Il n’existe pas de bonne ou de mauvaises manières de faire le deuil.

Simplement, certains comportements sont plus appropriés que d’autres, certaines manières d’être sont plus constructives, à moyen et long terme que d’autres.

Les enfants en deuil reçoivent beaucoup de conseils à propos de ce qu’ils devraient dire, faire, ressentir après la mort d’un proche. Ce dont ils ont encore beaucoup plus besoin, c’est d’une écoute sans jugement qui leur permette de voir les différentes options qui s’offrent à eux.

4. Chaque décès est différent et sera vécu d’une manière différente.

Les enfants vivront différemment la mort d’un parent, d’un grand-parent, d’un frère ou d’une sœur ou d’un ami de leur âge mais il est inutile de faire une gradation entre les différents deuils. On ne peut jamais prévoir ce qui les le plus facile ou le plus difficile.

Chaque membre de la famille vit son deuil de manière différente : certains veulent parler du deuil, d’autres de pleurent sans cesse et certains s’enferment dans leur chambre.
Et cela peut causer des frictions dans la famille. En fait, chacun devrait être respecté dans la manière qu’il adopte de faire face au deuil qui le frappe.

5. Le processus de deuil et influencé par de multiples aspects

Parmi ses aspects, citons le système de soutien disponible. La famille est-elle présente, les membres de cette famille sont-ils proches les uns des autres, s’entendent-t-il bien ? Y a-t-il une communauté sur laquelle compter ? Des amis proches ? La manière dont la mort s’est produite joue aussi un rôle, la qualité de la relation entre celui qui est décédé et ceux qui restent, ainsi que l’âge et le degré de maturité de l’endeuillé.

6. Le chagrin n’a pas de fin, on ne peut pas oublier

Trop souvent on encourage les endeuillés et particulièrement les enfants en deuil à avancer vers de nouveaux attachement, à dépasser leur chagrin. En réalité, lorsqu’un être aimé meurt, la vie n’est plus jamais la même pour ceux qui restent.

Cela ne veut pas dire qu’ils seront triste à tout jamais, ou qu’ils ne le seront pas capables de transformer cette épreuve en expérience de croissance, cela veut simplement dire que la douleur du deuil peut se réveiller n’importe quand, lorsque la mort de leur reproche sera évoquée. Il n’existe pas de moments magiques ou la douleur du deuil disparaît.

Extrait : « Vivre le Deuil en Famille » Rosette Poletti et Barbara Dobbs

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