Découvrez l’évolution du cercueil, depuis ses origines destinées aux nobles jusqu’à son utilisation généralisée. Cet article explore les divers matériaux utilisés pour sa fabrication et aborde également la tendance actuelle des cercueils personnalisés.
L’histoire du cercueil
Les origines du cercueil
Un cercueil ou une bière, est un coffre dans lequel on place un cadavre avant de l’ensevelir dans une tombe. Autrefois, les cercueils étaient appelés des « bières » d’ailleurs, on parle encore aujourd’hui de mise en bière.
On connaît en Europe de nombreux types antiques de cercueils et de sarcophages. À l’origine, il était garni de plomb pour les rois et la haute noblesse, et fait de simples planches pour le peuple.
Le cercueil est devenu obligatoire dans de nombreux pays, avec quelques dérogations pour certaines personnes. Les moines-trappistes par exemple, sont directement mis en terre sans le cercueil.
Un chroniqueur médiéval a aussi écrit qu’à l’occasion de la mort en 1397 d’un duc, ce dernier fut honorablement embaumé et envoyé dans cet état par mer en Angleterre.
Le cercueil est mis à la portée de tout un chacun en France et fait partie des prestations obligatoires définies par l’article L2223-19 du code général des collectivités territoriales. La mise en cercueil est autorisée par la commune sur présentation du certificat médical du décès.
La configuration d’un cercueil
La bière est généralement en bois de 22 mm d’épaisseur. Elle est obligatoirement équipée d’un dispositif d’étanchéité au fond et de quatre poignées. On en distingue différentes formes qui se distinguent selon leur nom : le « Parisien », le « Lyonnais » ou le « tombeau », qui a cette forme.
Des accessoires peuvent l’agrémenter à l’intérieur et à l’extérieur. Un cercueil plus léger, d’une épaisseur de 18 mm, est de préférence utilisé pour la crémation. Un matériau complexe de papier est homologué pour la désignation populaire du « cercueil en carton ».
Depuis 2008, le cercueil en carton est vendu en France. Son poids de 7 kg, ses sangles réutilisables, ses teintures à l’eau en font un cercueil se voulant écologique, en plus de l’absence du métal.
Le cercueil personnalisé
La clientèle de l’atelier comprend principalement les familles qui décident d’acquérir un cercueil pour inhumer un proche. Cette pratique est devenue en moins d’un siècle, une véritable tradition qui s’est récemment élargie dans plusieurs pays.
Une fois prise la décision d’enterrer le cher disparu dans un cercueil personnalisé, une délégation de la famille se rend à l’atelier et demande le modèle envisagé. Le choix du cercueil est le plus souvent déterminé par la profession du défunt.
Un pêcheur sera enterré dans un cercueil en forme de poisson, un professeur dans un stylo bille, etc. Il arrive aussi que la conception du cercueil reflète les aspirations du disparu : l’avion par exemple, n’a jamais été commandé pour enterrer un pilote, mais demeure un symbole des voyages lointains témoignant d’une réussite sociale.